Oeuvres Coups de coeur
Afin d’enrichir sa collection d’œuvres d’art et de soutenir les artistes en arts visuels, chaque année, la Ville de Rimouski acquiert une œuvre réalisée par un artiste ayant exposé à la galerie d’art Léonard‑Parent ou, autrefois, à la salle DESJARDINS-TELUS. Cette œuvre, nommée Coup de cœur, est proposée par le comité qui sélectionne les expositions de l’année à venir. La majorité de ces œuvres ornent les murs des bureaux administratifs de la municipalité.
2024
Nom de l’artiste : Philippe Poullaouec-Gonidec
Nom de l’œuvre : Sur l’horizon
Disciplines : Tableau, acrylique sur toile, 40 cm x 40 cm
Présentation de l’artiste :
Diplômé des Beaux-arts en France en 1977, Philippe Poullaouec-Gonidec est artiste plasticien et professeur émérite de l’Université de Montréal. Il est chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres de la France soulignant ainsi sa contribution à la reconnaissance artistique en art du paysage et du jardin. En 2005, il recevait le Prix de recherche Trudeau pour sa pensée innovante, la portée de ses réalisations scientifiques et pour son engagement dans la société canadienne. Depuis 2017, il est membre élu de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada (SRC).
2023
Nom de l’artiste : Marianne Chénard
Nom de l’œuvre : Drawing.Estran
Disciplines : Impression numérique sur papier aquarelle, kaolin
Présentation de l’artiste :
La pratique artistique actuelle de Marianne se manifeste à travers une approche in situ et d’installations qui évoquent la relation perceptive humaine avec la nature et portent une attention aux actions de l’environnement naturel. Son travail tente de dissoudre les frontières en accentuant l’action génératrice et la résilience des formes matérielles avec lesquelles les acteurs interagissent. Elle cherche la relation entre le percepteur et le perçu pour créer un moment où les éléments naturels et l’expérience humaine sont entrelacés, où la responsabilité et l’attachement coexistent, et où être implique la disparition. Sa démarche se veut sensible aux questionnements sur les changements climatiques et à la poursuite de la durabilité environnementale globale.
Originaire de Rimouski au Québec, le travail de Marianne a fait l’objet d’expositions individuelles et collectives au Canada et à l’international. Elle a participé à plusieurs résidences d’artistes, et offre fréquemment des formations spécialisées dans les techniques de transfert d’images sur argile et technologie des matériaux céramique. Elle est titulaire d’un BFA de Emily Carr University of Art + Design de Vancouver et d’une MFA du New York College of Ceramics de l’Alfred University, NY, USA.
Texte Marianne Chénard
2022
Nom de l’artiste : Alexandra Dubé-Loubert
Nom de l’œuvre : « Sans titre »
Disciplines : Acrylique et encre sur papier de soie appliqué sur toile
Présentation de l’artiste :
Née le 22 novembre 1978 à Rimouski, Alexandra est titulaire d’une maîtrise dans le domaine de la biologie évolutive, d’une formation de 2e cycle en éthique et d’une formation en piano classique. Ayant œuvré dans différents domaines du réseau de la santé et des services sociaux, de la recherche, de l’éthique et de la biologie, elle a toujours tenté de préserver un espace pour la musique et l’art.
Initiée à la peinture à l’huile, elle a effleuré l’histoire de l’art et différentes techniques artistiques lors de sa formation collégiale au DEC intégré en sciences, lettres et arts. Elle a également eu le privilège d’apprendre le travail du papier de soie et de l’encre.
Son parcours en art a ponctuellement été entrecoupé par ses nombreuses occupations et ses voyages à l’étranger, mais elle ne peut se résoudre à ne faire qu’une chose. Le monde est riche et appelle à être exploré; toucher à tout, ouvrir les possibles, être dépassé par la complexité de ce qui se présente à notre regard. Son approche de la peinture se nourrit de ce vertige, de cette insuffisance et de ces limites. Elle se nourrit du hasard, du langage et de la science.
Texte Alexandra Dubé-Loubert
2021
Nom de l’artiste : Emmanuel Guy
Nom de l’œuvre : Station 2
Disciplines : Sculpture
Présentation de l’artiste :
Emmanuel Guy est en 1972, il a été initié à l’ébénisterie dans son milieu familial. À l’âge adulte, cette démarche a culminé dans la réalisation autodidacte de chaloupes à voile en bois-contreplaqué-époxy. Sa pratique devient ensuite plus artistique : il intègre une recherche esthétique et symbolique dans ses designs de meubles. Il explore la conception des chaises pour leurs qualités sculpturales. En 2016, il réalise un premier objet porteur dans la cadre du projet Innovation de la Corporation des métiers d’art du Bas-St-Laurent. Puis en 2017, il participe à un laboratoire de création du centre Caravansérail (Rimouski) regroupant des artistes du numérique et du travail traditionnel de la matière. Depuis, il utilise les techniques d’ébénisterie – souvent manuelles - pour proposer des installations et des sculptures, parfois cinétiques ou sonores. À partir de ce travail sculptural, il déploie des stratégies performatives – au premier chef la déambulation – pour explorer la matière elle-même et le travail nécessaire à sa transformation. Ces dernières années, il a participé à plusieurs expositions collectives, événements interdisciplinaires et résidences de recherche-créations à Rimouski, Trois-Pistoles, Matane, Rivière-du-Loup, Sherbrooke et aux Îles-de-la-Madeleine ainsi qu’à un projet international en Slovénie et en Grande-Bretagne.
2020
Noms des artistes : Joan Sullivan et Élise Argouarc’h
Noms des œuvres : Solitude et Horizon haut
Disciplines : Photographie et poésie
Présentation des artistes :
Autodidacte et photographe engagée, Joan Sullivan s’est installée dans le Bas‑Saint‑Laurent en 2008, après avoir vécu en Afrique presque 20 ans. Son sujet principal est le changement climatique, dans lequel elle se concentre sur la transition énergétique. Ses photographies ont été exposées en Italie, en Grande-Bretagne et au Canada.
Élise Argouarc’h a plongé dans la poésie à la suite de son immigration au Québec en 2011. Elle s’intéresse à l’interaction entre le corps et l’écriture dans les arts de la parole et envisage la performance artistique comme voie d’actualisation identitaire.
2019
Nom de l’artiste : Xavier Labrie
Nom de l’œuvre : Pacemaker
Disciplines : Dessin, estampe, peinture et broderie
Présentation de l’artiste :
Xavier Labrie est originaire et habite Rivière-du-Loup, au Bas-Saint-Laurent. Titulaire d’un baccalauréat interdisciplinaire en Arts de l’Université du Québec à Chicoutimi, il accorde une importance fondamentale à la matérialité dans son travail pictural. Indissociables de la sculpture, ses œuvres traitent du lieu de culte inhérent à chacun, ce lieu où l’on se terre, seul, pour adorer nos souvenirs restants et notre vision d’un futur idéal. Les scènes qu’il élabore, chargées de solitude et de questionnement, s’inscrivent pour lui au cœur d’une recherche identitaire personnelle, collective et universelle.
2018
Nom de l’artiste : Luce Dumont
Nom de l’œuvre : Opulence
Disciplines : Eau forte et linogravure
Présentation de l’artiste :
Native de Montréal, Luce Dumont travaille au Bas-Saint-Laurent depuis 2008. Après des études en sciences et quelques années dans l'univers de l'édition scientifique, elle a obtenu un baccalauréat en arts plastiques de l'université Laval. Ses connaissances scientifiques et ses nombreuses promenades en nature sont à l'origine de toute son imagerie. Ses travaux ont été présentés lors d'expositions individuelles et collectives au Québec, au Canada ainsi qu'en Écosse.
2017
Nom de l’artiste : Cart Hurens
Nom de l’œuvre : Série Frontière, sans titre #12
Discipline : Photographie
Présentation de l’artiste :
Natif de Québec, Cart Hurens a étudié la photographie à Montréal. Il vit à Rimouski depuis plusieurs années après être demeuré à Matane de 1992 à 2003 où il y a enseigné la photographie au Cégep de Matane. Il utilise la photographie comme médium de création depuis plus de 20 ans. Il privilégie l’utilisation de différentes techniques qui altèrent l’image, créant ainsi un écart entre la réalité et son interprétation, sublimant en quelque sorte les éléments les plus signifiants. Il explore le paysage à travers différents genres, en noir et blanc ou en couleur, net ou flou, mais surtout selon l'état du moment qui influence sa réceptivité.
2016
Nom de l’artiste : Marc Lepage
Nom de l’œuvre : Mantis religiosa (Le masque)
Discipline : Photographie
Présentation de l’artiste :
Marc Lepage met en scène des univers colorés issus d’un imaginaire ludique pour teinter de légèreté le microcosme que peut être un site d’enfouissement. L’œuvre acquise a fait partie de l’exposition Sexy au centre de tri, des Sympathiques charognards qui souhaitaient rendre les dépotoirs plus sexy, en s'y promenant en habits chics, en lingerie ou tous nus. Dans ce monde où l’image de la réussite est celle de la richesse matérielle et où l’hyper sexualisation est une stratégie commerciale comme une autre, il s'agit ici de dénoncer la surconsommation et d’initier une réconciliation avec l'amoncellement des objets rejetés qu'elle occasionne.
2015
Nom de l’artiste : Ito Laïla LeFrançois
Nom de l’œuvre : Cœur Nippon
Discipline : Sculpture
Présentation de l’artiste :
Centrée sur l’aspiration de devenir plus brute et primitive dans le quotidien et dans sa pratique artistique, Ito Laïla LeFrançois se questionne sur le territoire québécois et les liens qui l’unissent à lui; ses origines métisses, son identité... Sa démarche évolue vers l’exploration du paysage bas-laurentien et l’utilisation des ressources naturelles locales. Son travail se base essentiellement sur des savoirs ancestraux dans le but de créer des œuvres d’expression non traditionnelles. Elle se sert du corps humain et animal pour les mêler au territoire créant des chimères mi-anatomiques, mi-paysages.
2014
Nom de l’artiste : Blandine Ouellet
Nom de l’œuvre : Petite suave
Discipline : Sculpture
Présentation de l’artiste :
Blandine Ouellet explore les thématiques de la dualité : le dessus – le dessous, le plein – le vide, l’aérien - l’enfoui, le contenant versus le contenu. Son travail artistique, explorant l’espace tridimensionnel, se centre sur l’utilisation d’un matériau bien précis, la céramique, s’inscrivant de plus dans le courant de la céramique d’Art, développé principalement aux États-Unis depuis les années 40.
2013
Nom de l’artiste : Hélène Couture
Nom de l’œuvre : Les tourneboules
Discipline : Peinture
Présentation de l’artiste :
Hélène Couture aime particulièrement le dessin et la peinture. On retrouve ses œuvres au Canada, au Japon et en Europe. Elle affectionne la représentation d’un bestiaire imaginaire; chats, oiseaux poissons et même quelques vaches folles nous interpellent dans un climat coloré et serein. Ses recherches tendent vers une expérimentation de textures avec le jeu de matériaux divers. Un contour, une frise agrémentée de dessins en relief, entoure le sujet, faisant office de cadre personnalisé.
2012
Nom de l’artiste : Fernande Forest
Nom de l’œuvre : Paysager le silence
Discipline : Photographie
Présentation de l’artiste :
Originaire de la Gaspésie, Fernande Forest a choisi de vivre en région et de pratiquer son art à Rimouski. Sa carrière en art actuel a été marquée par plus d’une dizaine de résidences et d’expositions solos et commissariées dans des lieux reconnus au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Sa pratique en photographie est inscrite dans le terreau de l’art actuel bas-laurentien depuis plus de 30 ans. L’artiste cherche à créer des filiations entre notre rapport au végétal, au scientifique et à notre humanité en magnifiant le réel. Le dialogue entre la nature et la technologie fait partie de son processus de travail et de ce fait, elle cherche à actualiser la représentation du monde végétal.
2011
Nom de l’artiste : Andrée Lévesque
Nom de l’œuvre : La Reine
Discipline : Peinture
Présentation de l’artiste :
Née à Mont-Joli, Andrée Lévesque a fait ses études classiques à Québec, ainsi qu’aux Beaux-Arts de Montréal, l’École du musée des Beaux-Arts de Montréal et l’Université du Québec à Rimouski. Sa carrière a commencé avec un hiatus de dix ans à Calgary. Ses peintures se retrouvent partout au Canada et en Europe.
2010
Nom de l’artiste : Charles-Étienne Monat
Nom de l’œuvre : Là, vers l’avant
Discipline : Peinture
Présentation de l’artiste :
Les créations de Charles-Étienne Monat sont à mi-chemin entre le fauvisme et le pop-art, entre l'expressionnisme et l'impressionnisme, entre le surréalisme et la bande dessinée, comportant par moments une lourdeur dramatique ou, au contraire, transpirant une légèreté enfantine.